Jules

C'était beau, c'était fort, c'était puissant, mais c'est tant pis.

Pauvre Jules qui nous quitte. J'y ai cru pourtant. Dès le premier casting, le p'tit blond à la mêche rebelle qualifié de branleur, avait scotché le jury. Moi j'étais scotchée de voir qu'un p'tit mec de mon blède de Nice passait sur m6 avec déjà quelques centaines de minettes à ses pieds. C'est vrai quoi, un garçon avec qui j'avais passé quelques soirées, que je trouvais ma foi très sympa et surtout très dynamique apparaissait à l'instant même à l'écran. Sa petite personne devenait donc sacralisée.

Puis la semaine d'après. Jules toujours parmis nous. Jasements dans Nice, et crânement quant à moi. " ouais, tu sais quoi !? Jules, j'le connais !". Apparait alors la culpabilité de se vanter d'une chose si anodine. Combien d'êtres vivants défilent à l'écran dans une journée? Un millier sans doute. Combien d'êtres vivants défilent à l'écran, que nous conaissons, en une année ? Une voir deux fois. Oui, il est bien ridicule de se sentir fière de connaitre ce petit jeune de 17 ans.

Mais les semaines défilaient, les pages d'accueil sur Msn montraient de plus en plus souvent sa petite bouille, les filles en parlaient de plus en plus souvent entre elles, etc. Un emballement d'une vitesse incroyable, sans doute moins que pour le très chère Jérôme Kerviel, mais de taille.

Et hier, c'était le grand soir. Habituée à le voir sauvé par les votes du public, je le sentais invulnérable de cette élimination si cruelle. Et pourtant, Jules (ou Julien hein pour les intimes) part bien.

C'était beau, c'était fort, c'était puissant, mais c'était bref. Adieu, revient parmis les tiens :)